6-9 mars 1944
Abattu le 5 mars 1944, se cachant toujours des Allemands et de la Milice française.
J’ai passé la nuit dans une maison bien en vue à Casteljaloux, France. J’étais caché sous la maison dans un espace qui s’étendait de l’avant à l’arrière de la maison, une petite fenêtre à chaque extrémité donc deux chances de fuite si les Allemands venaient. Le sol était en terre battue.
Je suis resté un jour et cette nuit-là, le Dr Henri et moi sommes allés à vélo dans une ferme située loin de la route principale à Pompogne.
Je suis resté dans la chambre du petit garçon pendant qu’il dormait avec ses parents. Le lendemain, la mère m’a donné le petit déjeuner. Le père mimait ses pensées car il ne parlait pas anglais et je ne parlais pas français.
Les deux jours suivants, l’enfant de 5 ans, dont j’ai appris plus tard le nom de Jean-Pierre, m’a emmené pêcher dans leur étang et nous avons donné un coup de pied au ballon. J’avais hâte d’aller combattre les Allemands même si je devais le faire sur le terrain.
(Note de Victoria Yeager: Des années plus tard, Jean-Pierre est devenu maire de Pompogne. le général Yeager et moi avons rencontré Jean-Pierre Jolis et sa femme Claudine en 2010 et avons visité à plusieurs reprises au fil des ans, la dernière étant en 2019. Jean-Pierre m’a dit qu’il n’avait rien fait pour sauver F / O Yeager, ce sont ses parents qui ont protégé le F / O Yeager. J’ai répondu: Vous avez occupé le général Yeager – sinon il aurait pu essayer de combattre les Allemands et se faire tuer.
Jean-Pierre a dit nous qu’il était habitué aux étrangers – ses parents ont aidé beaucoup de gens pendant la Seconde Guerre mondiale.
Il est devenu boucher à Paris avec son frère aîné. Son père est tombé malade alors il a amené sa femme parisienne à Pompogne pour qu’il puisse aider son père à gérer la ferme et nous sommes restés. D’autres histoires sur nos visites avec Jean-Pierre et Claudine suivront beaucoup plus tard.)
- GCYI